Lors de la conversation tendue, qui a duré près d'une heure, le Premier ministre a exprimé son mécontentement face aux positions exprimées contre Israël par les représentants russes à l'ONU et dans d'autres forums. Il a également vivement critiqué le dangereux rapprochement entre la Russie et l’Iran.
Binyamin Netanyahou a souligné que tout pays frappé par une attaque terroriste criminelle comme celle qu’Israël a connue aurait réagi avec autant de force que celle utilisée par Israël.
Il a, par ailleurs, souligné les efforts russes pour libérer des citoyens possédant la double nationalité russe et israélienne et a déclaré qu'Israël utiliserait tous les moyens, diplomatiques et militaires, pour libérer tous les otages.
Le Premier ministre a également demandé à la Russie de faire pression sur la Croix-Rouge concernant les visites et la livraison de médicaments aux otages.
Le Président Poutine a répondu à Netanyahou que la guerre contre le terrorisme ne devait pas avoir de conséquences dramatiques sur les populations civiles.
Quelques instants plus tard, Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères s'est, une fois encore, exprimé sévèrement à l'encontre d'Israël: ''Il est impensable qu'Israël se serve de l'attaque du 7 octobre pour infliger une punition collective au peuple palestinien''. Lavrov a appelé à une supervision internationale de la guerre à Gaza.