Quelques familles d'otages ont été reçues au Qatar afin de tenter de faire bouger les lignes concernant la libération de leurs proches, après que le Hamas a gelé toute négociation suite à l'élimination de Saleh Al Arouri, le numéro 2 de sa branche politique.

Ce soir (dimanche), de retour en Israël, elles ont fait une déclaration sur la ''Place des otages'', à Tel Aviv.

Daniel Lipshitz, dont le grand-père Oded est otage du Hamas et la grand-mère Yoheved a fait partie des premiers otages libérés, a déclaré: ''Nous nous sommes rendus au Qatar parce que le gel des négociations tue les otages. Nous sentions que nous devions faire quelque chose. Nous avons oeuvré pendant longtemps afin de pouvoir rencontrer directement les responsables gouvernementaux du Qatar. Nous voulions qu'ils nous entendent sans intermédiaire. Nous avons rencontré le Premier ministre qatari. Il était important pour lui d'écouter directement le point de vue des familles d'otages. Le message central qui est ressorti des différentes rencontres sur place: un cessez-le-feu accélèrera les négocations pour la libération des otages''.

Noam Perry, la fille de Haïm Perry, otage du Hamas, qui est récemment apparu dans une vidéo diffusée par l'organisation terroriste, a souligné: ''Nous avons senti que le gouvernement qatari est engagé pour la cause de la libération des otages et la considère comme une question de première importance pour garantir le calme dans la région. Je m'adresse au cabinet de guerre: le moment est venu de placer le retour des otages en priorité. Nous n'avons pas le droit de manquer une occasion. Tout le public vous soutiendra dans les décisions difficiles qui s'imposent pour apporter l'image de la victoire, le retour de tout le monde en bonne santé. Ne les abandonnez pas à nouveau''.

 

Il convient de souligner que cet appel à un cessez-le-feu pour libérer les otages n'est pas partagé par toutes les familles d'otages. Certaines considèrent, au contraire, que seule la pression militaire permettra de libérer tous les otages sans imposer à Israël un lourd prix en contrepartie.