Les services de sécurité ont donc, au lendemain des massacres, créé une bande sécuritaire d'un kilomètre: les soldats pouvaient tirer sur toute personne qui y entrait, puisqu'elle était automatiquement soupçonnée d'intentions terroristes.
La chaine Kan Hadashot révèle que ces consignes d'ouverture de feu ont changé, il y a un mois. Désormais, les soldats ne peuvent plus tirer sur ceux qui s'approchent de la frontière, restaurant la situation qui existait le 6 octobre.
Toujours d'après Kan Hadashot et son correspondant militaire, Roy Sharon, du fait de ce changement de consigne, de plus en plus de Gazaouis s'approchent, constamment, de la barrière et les soldats demeurent impuissants. Des réservistes qui servent à cet endroit ont déclaré à Kan Hadashot: ''Nous avons les mains liées, comme s'il n'y avait pas eu de massacre''.
Tsahal a confirmé l'information et précise: ''Tsahal est déployé à la frontière avec de nombreuses forces et utilise toute une série de moyens pour sécuriser la zone. Les consignes d'ouverture de feu sont précises et permettent aux forces d'éradiquer toute menace, tout en préservant la vie des soldats''.