L'incident qui s'est produit la semaine dernière, lors duquel plus de 100 personnes sont mortes piétinées et écrasées lors d'une livraison d'aide humanitaire en a été un exemple frappant.
Dans le monde entier, Israël a été accusé de la mort de ces Palestiniens, malgré les preuves contraires apportées par Tsahal.
La communauté internationale presse Israël de laisser entrer davantage d'aide humanitaire et les pays prêts à soutenir ces convois humanitaires exigent d'Israël qu'il autorise la présence de Palestiniens armés pour assurer le bon déroulement de la distribution de cette aide. C'est ce que révèle le journal Israël Hayom.
Ces hommes armés seraient des Gazaouis qui ne sont pas reliés au Hamas. Ils assureraient la surveillance et la sécurité des convois.
Pour l'heure, chaque Palestinien armé dans la Bande de Gaza est considéré par Tsahal comme un terroriste. Puisque Tsahal contrôle la Bande de Gaza, chaque arme constitue une menace.
Les services de sécurité israéliens recommandent d'appliquer cette proposition et de permettre la fourniture d'armes à des Gazaouis non identifiés avec le Hamas, pour préparer le ''jour d'après''. En effet, ils soulignent que le responsable de la distribution de l'aide humanitaire est celui qui gère la Bande de Gaza. Si l'on veut que la gestion civile de la Bande de Gaza ne soit pas assurée par Israël, alors il faut désigner un remplaçant au Hamas pour cela.
Le Premier ministre Netanyahou s'oppose à une telle idée. Au-delà des Gazaouis qui soutiennent le Hamas, Netanyahou refuse aussi d'armer des civils identifiés avec l'Autorité palestinienne. Pour l'heure, difficile de savoir donc qui pourraient être ces hommes armés chargés de la gestion de l'aide humanitaire à Gaza.
Le Premier ministre israélien n'est pas sensible à l'argument de la préparation du ''jour d'après'' qui, selon lui, ne doit pas encore être à l'ordre du jour. Au contraire, les services de sécurité lui font remarquer que l'absence de décisions dans ce domaine laisse un vide qui profite au Hamas.