Cette conversation entre les deux leaders, la première depuis un mois, a duré 45 minutes.
Dans le communiqué publié par la Maison Blanche, il est écrit que les deux hommes ont évoqué les derniers développements en Israël et dans la Bande de Gaza, y compris la situation à Rafah et les efforts pour augmenter l'aide humanitaire.
Le Premier ministre Netanyahou a déclaré à la fin de cet entretien qu'il avait discuté des derniers développements avec le Président américain, ''y compris de l'obligation pour Israël d'atteindre ses buts de guerre: l'éradication du Hamas, la libération de nos otages et la garantie que Gaza ne représente plus de menace pour Israël tout en fournissant l'aide humanitaire indispensable à l'atteinte de ces objectifs''.
Ce n'est pas la première fois que Netanyahou fait le lien entre l'aide humanitaire qui entre à Gaza et la marge de manoeuvre laissée à Tsahal pour poursuivre ses opérations dans la Bande de Gaza.
Plus tôt dans la journée, Netanyahou s'est exprimé devant les leaders de l'AIPAC, venus à Jérusalem. Il leur a déclaré: "Comment définissons-nous la victoire ? Nous la définissons comme la destruction des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, comme le retour des otages, sur lequel nous travaillons en ce moment, et également comme la garantie que Gaza ne soit plus une menace pour Israël.
Il y a aussi le front nord, où nous voulons ramener nos populations en sécurité. Cela nécessite que le Hezbollah recule. Cela fait également partie de nos objectifs, que nous n'abandonnerons pas.
Si nous atteignons ces objectifs, nous porterons également un coup cinglant à l’axe terroriste iranien, qui est à l’origine de tout ce que nous voyons ici aujourd’hui.
C'est quelque chose que nous devons tous comprendre : il ne s'agit pas uniquement d'une bataille menée par Israël. C'est une bataille pour notre avenir, mais c'est aussi une bataille pour la victoire de l'axe arabe modéré Israël-Amérique contre l'axe Iran.
Si nous n’obtenons pas la victoire dont j’ai parlé, nous aurons une défaite. Une défaite signifie des choses terribles pour notre avenir et pour celui du Moyen-Orient et au-delà du Moyen-Orient. Parce qu’il s’agit d’une guerre de civilisation contre la barbarie, ceux qui veulent ramener le Moyen-Orient au Moyen Âge, au début du Moyen Âge, et ceux qui veulent le voir entrer dans le siècle du progrès et avancer au XXIe siècle. C'est une très, très grande bataille''.
Netanyahou a également profité de cette rencontre pour lancer une pique contre Biden: ''On dit tout le temps que la politique intérieure nous gêne. Peut-être à raison, mais la politique intérieure de quel côté de l'océan?''.
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