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Deux semaines après avoir mis fin à son partenariat avec le parti de Benny Gantz, Hama'hané Hamamla'hti, Guidon Saar se rapproche de plus en plus de la sortie du gouvernement. Saar avait posé un ultimatum au Premier ministre: soit il lui accordait une place au sein du cabinet de guerre restreint, soit il quittait la coalition.
Cette exigence de Saar est problématique à plus d'un titre du point de vue de Netanyahou. En effet, s'il l'accepte il se place en porte à faux avec plusieurs de ses autres partenaires: Benny Gantz, d'une part, qui compte utiliser son veto contre l'entrée de Saar dans le cabinet et Ben Gvir et Smotrich d'autre part, exclus depuis le début de la guerre de cette structure de décision et qui demanderaient alors eux aussi à l'intégrer.
Le Likoud a proposé un compromis à Saar: une place en tant qu'observateur permanent au sein du cabinet de guerre, statut dont disposent d'autres ministres. Guidon Saar a refusé. Si aucune solution n'est trouvée dans les 24 heures, la faction de Saar, Hayamin Hamamla'hti, composée de trois députés - Guidon Saar, Sharren Haskel et Zeev Elkin - quittera la coalition.