Il a été décidé d'une augmentation de l'aide humanitaire autorisée à entrer dans la Bande de Gaza et de l'utilisation du passage d'Erez et du port d'Ashdod à cet effet, en plus des passages de Rafah et de Kerem Shalom par lesquels l'aide entre depuis plusieurs mois.
Le cabinet a conféré au Premier ministre Netanyahou, au ministre de la Défense Gallant et au ministre Gantz l'autorité pour décréter de mesures immédiates qui permettront l'augmentation de l'aide humanitaire à destination de la population civile dans la Bande de Gaza.
D'après les autorités israéliennes, cette aide ''empêchera une crise humanitaire et est indispensable pour garantir la poursuite des combats et l'atteinte des objectifs de guerre. Par conséquent, Israël permettra, provisoirement, la livraison d'aide humanitaire par le port d'Ashdod et le passage d'Erez ainsi que l'augmentation de l'aide jordanienne par le passage de Kerem Shalom''.
Les Etats-Unis ont salué cette décision israélienne.
Plusieurs ministres du cabinet ont exprimé leur opposition à cette décision, finalement elle a été prise sans procéder à un vote au sein du cabinet de sécurité.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a critiqué ces mesures: ''Aucun vote n'a eu lieu ce soir au cabinet sur l'habilitation des ministres Gallant et Gantz pour augmenter l'aide humanitaire à la Bande de Gaza, le communiqué publié par le cabinet du Premier ministre est faux. La bonne manière de faire revenir nos otages est de cesser l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et de la conditionner aux retour des otages. Il est dommage qu'au lieu d'entrer dans Rafah, il y en ait qui préfèrent se préoccuper de faire entrer de l'aide à Gaza qui arrive directement dans les mains du Hamas. Nous devons entrer dans Rafah maintenant''.
La députée Mihal Woldiger (Hatsionout Hadatit) a posté sur X: ''Oui, je suis dans la coalition et pourtant je m'oppose à l'aide humanitaire à Gaza. Lorsque les habitants ''innocents'' de Gaza se lèveront contre leur gouvernement et exigeront la libération des otages, lorsqu'ils n'aideront plus à les cacher, alors il sera possible de parler d'aide humanitaire. La famille Goldin (du soldat Hadar Goldin,z'l, dont la dépouille est détenue par le Hamas depuis 10 ans, ndlr) avait tellement raison quand elle réclamait que l'humanitaire ne soit donné qu'en échange de l'humanitaire''.