Cette convocation de la chef de file des députés d'extrême-gauche français fait suite au communiqué publié par LFI le 7 octobre après l'attaque du Hamas contre Israël. Le parti de Jean-Luc Mélenchon mettait notamment en parallèle l'attaque terroriste du Hamas, décrite comme «une offensive armée de forces palestiniennes» et «l'intensification de la politique d'occupation israélienne» dans les territoires palestiniens.
Après l'annonce de cette convocation, on a assisté à une levée de boucliers à gauche, du parti socialiste aux Verts en passant par les communistes.
Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS a dénoncé "une atteinte grave à la démocratie". Marine Tondelier, la chef des Ecologistes a apporté son "soutien" à Mathilde Panot en dénonçant "la loi Cazeneuve de 2014 qui a permis de limiter l'expression politique sous prétexte d'apologie du terrorisme".
Pour les communistes: "Ces atteintes répétées à la liberté d'expression, pilier de nos droits fondamentaux, mettent à mal notre démocratie. Elles atteignent une ampleur inédite qui vise à intimider et faire taire toute contestation politique, à discréditer toute opposition, en particulier sur le conflit israélo-palestinien''.