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Le mouvement de blocage des universités françaises en soutien aux Palestiniens fait tache d'huile. Après Sciences Po Paris et la Sorbonne, plusieurs insituts d'études politiques en Province ont également été le théâtre de manifestations au nom de Gaza.
Ainsi, à Rennes, Strasbourg, Lyon, Menton et Poitiers, on a assisté à des scènes de blocage des IEP à l'image de ce qui se passe dans la capitale française mais aussi dans un mimétisme flagrant avec les événements sur les campus américains.
A Aubervilliers, l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) a aussi annoncé aujourd'hui une manifestation de blocage.
Ces étudiants qui manifestent à l'appel des ''comités de soutien de la Palestine'' présents sur les campus sont soutenus par les députés de La France Insoumise qui prennent la peine de se déplacer sur les lieux des blocages et d'appeler à l'amplification du mouvement.
La présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse a annoncé qu'elle suspendait les subventions de la région à Sciences Po Paris tant que le calme n'y serait pas revenu.
En revanche, la ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a déclaré que l'Etat n'envisageait pas, à ce stade, de suspendre les subventions de l'Etat aux établissements universitaires concernés.
Pour l'heure, aucun sanction n'a été prise par la direction de ces campus contre les étudiants qui bloquent les campus, empêchent les cours de se tenir normalement et surtout sèment la terreur auprès des étudiants juifs qui sont nombreux à témoigner ne plus oser venir en cours.
Sur les campus américains, des sanctions ont commencé à être prises à l'encontre des étudiants qui refusaient de quitter les lieux des blocages. En réaction, ces derniers ont saccagé l'intérieur des bâtiments de l'université à New York. Au Texas, des dizaines de protestataires ont été arrêtés par la police.