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Amit Segal, journaliste sur la chaine N12, révèle que les dirigeants du mouvement de protestation contre le gouvernement se sont tournés ces derniers jours vers le New Israel Fund (NIF - Hakeren Hahadasha Leisrael).
Cette ONG américaine a versé 300 millions de dollars à plus de 900 organisations de la société civile israélienne qu'il décrit comme « avant-gardistes ». Il se décrit comme actif sur les questions des droits civils et humains, des droits des femmes, du statut religieux, des droits humains des Palestiniens dans les territoires occupés par Israël, des droits de la minorité arabe d'Israël et de la liberté d'expression. Le New Israel Fund est le plus grand donateur étranger aux causes progressistes en Israël. Son soutien financier à Breaking the Silence, Adalah, B'Tselem, Yesh Din et d'autres groupes prétendument hostiles aux valeurs sionistes a suscité des critiques.
D'après Amit Segal, les leaders du mouvement de protestation contre le gouvernement sont en contact avec des représentants du NIF afin de récupérer des dons pour leur mouvement dans le but de faire tomber le gouvernement.
C'est la première fois que le NIF est sollicité. Les leaders du mouvement de protestation né en janvier 2023 ont pris soin jusqu'à maintenant de ne pas récolter de fonds pour leurs actions auprès d'organisations identifiées avec le NIF ou toute organisation qui lutte contre la présence juive en Judée-Samarie.
Amit Segal rapporte que ces dernières semaines, Orni Petrushka, un des principaux récolteurs de fonds pour le mouvement de protestation, a rencontré des représentants du NIF.
Le journaliste interprète ces rencontres comme un signe de détresse budgétaire du mouvement qui n'a pas réussi à atteindre son objectif de faire tomber le gouvernement avant la fin de la session parlementaire d'été.
A cet aspect financier s'ajoute un essoufflement du mouvement notamment lié à des dissenssions à l'intérieur entre ceux qui prônent une ligne radicale avec des propos qui incitent à la haine et à la violence contre le Premier ministre et ceux qui veulent une protestation plus modérée et plus centrée sur le retour des otages plutôt que sur le gouvernement et sa chute.
Les derniers grands appels à la ''perturbation'', à la ''grève'' ou aux manifestations ont été relativement peu suivis et il se pourrait que les dons se fassent aussi plus rares pour ce mouvement qui a de gros besoins financiers. C'est en tout cas ce que suppose le journaliste Amit Segal à la lumière de ces contacts inédits avec le NIF.