Le vice-président de la Cour suprême, le juge Noam Sohlberg, a statué ce vendredi qu’aucune décision gouvernementale visant à limoger la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, ne pourra entrer en vigueur immédiatement. Il a souligné la nécessité d’un délai raisonnable permettant un contrôle juridiciaire de la décision.
Cette annonce intervient au lendemain de la recommandation émise par la commission ministérielle chargée de l’examen de la révocation de la conseillère, qui a estimé que le gouvernement devait mettre fin aux fonctions de Gali Baharav-Miara.
Celle-ci ne s’est pas présentée à la deuxième audition organisée jeudi par ladite commission, présidée par le ministre Amichai Chikli, après avoir également boycotté la première session lundi, tenue au bureau du Premier ministre à Jérusalem.
Dans une déclaration officielle, Gali Baharav-Miara a dénoncé une procédure « fondamentalement viciée », affirmant qu’elle visait à permettre au gouvernement de démettre tout conseiller juridique pour des motifs non légitimes.
Le ministre des Télécommunications, le Dr Shlomo Karhi, s'est insurgé contre la décision du juge Solberg: ''J'appelle le ministre de la Justice à présenter le limogeage de la conseillère politique (sic) du gouvernement dès ce dimanche. Nous ne laisserons pas le deep state voler le pouvoir au peuple''.