L'extension des opérations militaires israéliennes à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, a provoqué dimanche matin une vive réaction des familles de personnes enlevées. Tsahal a précisé que ses forces n'avaient "jamais opéré par le passé" dans cette zone, soulevant de nouvelles inquiétudes quant au sort des otages.
Face à cette annonce, le quartier général des familles d'otages a interpellé directement le gouvernement, exigeant qu'il "communique le plan de combat et la manière dont il protège précisément les personnes enlevées à Gaza".
L'organisation dénonce "tous les discours et les fausses promesses", soulignant que "de nombreuses familles ont déjà appris de la manière la plus tragique ce que signifie l'extension des combats dans l'ombre des négociations et en l'absence d'un plan de guerre clair".
Les familles font explicitement référence au drame d'août 2024, lorsque six otages avaient été tués dans un tunnel à l'approche des soldats. Cette tragédie alimente aujourd'hui leurs craintes face à l'intensification des opérations militaires. "Pour les personnes enlevées, il ne s'agit pas d'une carte à jouer dans les négociations, mais d'un danger tangible et immédiat pour leur sort", martèle le quartier général, traduisant l'angoisse des proches.
"Assez !" lance le communiqué publié par les proches d'otages. "Les familles sont inquiètes et bouleversées par ces publications. Qui peut garantir que cette décision ne se fera pas au prix de la perte de nos proches ?"
Les représentants des familles rappellent que "le peuple israélien souhaite massivement la fin des combats et un accord global prévoyant le retour de toutes les personnes enlevées".