À Redmond, Washington, des dizaines d'actuel et d'anciens employés de Microsoft ont occupé une partie du campus principal pour dénoncer le soi-disant usage, par Tsahal, du cloud Azure afin de stocker des communications de Gazaouis. Ils ont rebaptisé l’espace en « Place des enfants palestiniens martyrisés », installé des tentes, déployé d'immenses banderoles contre Israël -Arrêtez d'affamer Gaza, par exemple, affiché des photos de "martyrs", et appelé la direction de Microsoft à mettre fin à tout partenariat avec Jérusalem.
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Selon le groupe « No Azure for Apartheid », cette action constitue « l’escalade la plus importante jusqu’à présent ». Elle fait suite à une enquête de The Guardian, +972 et Schiha Mokolit, révélant que Tsahal aurait demandé le stockage d’enregistrements massifs de communications de Gazaouis. Microsoft affirme n’avoir trouvé « aucune preuve que ses services Azure ou ses outils d’IA aient été utilisés pour nuire à des personnes lors du conflit à Gaza et a ouvert une enquête externe.
Les manifestants ont distribué un document appelant à « l’intifada des employés », à couper les liens avec Israël, à indemniser les Gazaouis et à protéger les salariés pro-Palestine contre toute sanction. La manifestation, initialement prévue pour durer plus longtemps, a été interrompue après deux heures suite à l’intervention de la police.