Cette cargaison, dont ni le volume ni l’itinéraire n’ont été précisés, a immédiatement fait grimper les prix : 120 shekels le kilo sur les marchés locaux, un record qui illustre la rareté des produits carnés. Dans un contexte de pénurie persistante, le commerce parallèle et la contrebande dominent désormais l’approvisionnement alimentaire.
Ces dernières semaines, de nombreux témoignages ont rapporté la revente de colis humanitaires à des tarifs atteignant plusieurs centaines de shekels. Les denrées rares deviennent ainsi l’objet d’un marché noir florissant, où seules certaines familles peuvent s’approvisionner.
L’arrivée de cette cargaison de viande congelée s’inscrit dans un paysage humanitaire toujours précaire. Si les agences internationales suivent de près la situation, la réalité quotidienne des habitants reste marquée par l’envolée des prix, la spéculation et la dépendance aux circuits informels.