Le gouvernement danois a confirmé qu’il n’accueillerait aucun réfugié de Gaza, y compris des enfants blessés et des patients hospitalisés. Cette fermeté s’inscrit dans la politique d’asile restrictive de Copenhague, axée sur une « immigration zéro », qui a conduit à un nombre historiquement bas de demandes acceptées en 2024. Officiellement, l’exécutif invoque des raisons sécuritaires et le choix de concentrer son aide sur le financement de l’UNRWA, chargée de fournir soins et assistance sur place.
Cette décision a provoqué une vive controverse dans le pays : plus de 900 médecins, 450 infirmières, ainsi que plusieurs associations médicales et anciens ministres des Affaires étrangères ont pressé le gouvernement de revenir sur sa position, dénonçant une politique « de vie ou de mort ».
En parallèle, cette position s’accompagne cependant de critiques répétées envers Israël. La Première ministre Mette Frederiksen a récemment qualifié Benyamin Netanyahou de « problème en soi » et dénoncé la situation humanitaire « catastrophique » à Gaza. Elle appelle à une pression internationale accrue, y compris via des sanctions, mais le Danemark reste à l’écart du conflit sur le terrain, refusant toute implication par l’accueil de réfugiés.