Le QG des familles d'otages organise une nouvelle journée de mobilisation, demain, mardi 26 août afin de faire pression sur le gouvernement pour qu'il accepte de signer un accord qui permettrait la libération partielle des otages et entrainerait la fin de la guerre avec le retrait de Tsahal de la Bande de Gaza.

Cette fois encore, des événements de protestation auront lieu dans tout le pays dès les premières heures du matin.

Dans un communiqué officiel du comité, en référence au message transmis par le chef d'état-major le général Eyal Zamir aux responsables politiques selon lequel les conditions d'un accord sont réunies et qu'une opération de conquête de la ville de Gaza pourrait mettre en danger les otages, ils appellent le public à "ne pas abandonner les otages".

Cette journée de protestation a été baptisée "Israël se mobilise". "Israël se mobilise par des convois, des rassemblements et des actions pour les otages", indique le communiqué du comité qui, contrairement à la semaine dernière, souhaite démontrer le soutien public à l'accord sans recourir aux grèves.

Plusieurs entreprises dans le secteur de la high tech ont annoncé dans l'après-midi qu'elles permettraient à leurs employés de quitter le travail plus tôt pour participer à la journée de protestation de mardi. Parmi les entreprises participantes : Meta, Wix, Monday, Fiverr, Playtika, Fireblox, Unity, Papaya Global, Taito Car, Porter, Natural Intelligence, Rise, Raizon, Zig et d'autres.

Dans un communiqué, le comité qui regroupe ces entreprises a expliqué que cette démarche fait suite à la mobilisation publique de la semaine dernière: "Il y a un accord sur la table et Israël refuse d'entrer dans des négociations qui pourraient ramener tout le monde à la maison. Nous ne devons pas abandonner", ont-ils déclaré.