Un habitant de Jérusalem âgé de 27 ans a été interpellé ce dimanche par la police de Jérusalem après avoir brandi une pancarte sur laquelle figurait l’inscription « Il y a une Shoah à Gaza ». L’homme avait également commencé à peindre ce slogan sur le trottoir à proximité de la station centrale de Jérusalem.
L’alerte a été donnée en milieu de journée par le centre de contrôle du tramway. Dépêchés sur place, des policiers ont rapidement repéré le suspect. Celui-ci a tenté de pénétrer dans la gare routière centrale et de monter dans un bus interurbain, avant d’être stoppé par les agents de sécurité puis remis à la police.
Selon l’enquête préliminaire, le jeune homme serait l'auteur de plusieurs graffitis similaires au cours des dernières semaines, notamment des graffitis sur le mur de la Grande synagogue de Jérusalem, sur des pierres du Kotel ainsi que sur l’église du Saint-Sépulcre. Des éléments retrouvés en sa possession ont été saisis pour les besoins de l’instruction.
La famille du suspect a précisé qu’il souffrait de troubles psychiatriques graves et avait déjà connu plusieurs hospitalisations.
Lors de la première audience à laquelle le suspect avait été présenté après avoir tagué les pierres du Kotel et le mur de la Grande synagogue, le juge avait décidé de le libérer sous conditions. Il avait ordonné son éloignement de la Grande Synagogue, mais avait refusé de lui interdire l’accès au Kotel : « Je n’éloignerai pas un Juif du Kotel », avait-il affirmé, avant d’ajouter : « Il n’existe pas de dangerosité. C’est un dossier triste. »