Israël

Un officier membre du groupe ''A'him Laneshek'' promu. Katz met son veto

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a une nouvelle fois annulé la promotion d'un officier décidée par le chef d'état-major.

2 minutes
5 décembre 2025

ParGuitel Benishay

Un officier membre du groupe ''A'him Laneshek'' promu. Katz met son veto

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi qu'il refusait catégoriquement la promotion du colonel (rés) German Giltman au grade de sous-général, décidée par le chef d'état-major, Eyal Zamir.

Cette décision intervient en raison de l'affiliation présumée de l'officier au mouvement de protestation A'him Laneshek ("Frères d'armes"), composé de réservistes qui s'étaient mobilisés en 2023 contre la réforme judiciaire du gouvernement et avaient appelé à cesser de se présenter pour les périodes de réserve au sein de Tsahal.

"Quiconque prêche ou encourage le refus de servir ne peut faire partie des rangs de Tsahal et ne sera promu à aucun poste", a déclaré Israël Katz dans un communiqué, justifiant ainsi son veto.

La controverse remonte à une conférence de presse organisée en mars 2023 par le mouvement "Frères d'armes", où Giltman avait déclaré : "J'ai servi jusqu'à aujourd'hui, en service actif et en réserve, en raison d'un contrat non écrit avec l'État. Je ne suis pas prêt à servir dans un endroit qui n'est pas une démocratie".

Le mouvement "Frères d'armes" a vivement réagi à cette décision : "Israël Katz, qui promeut un système d'exemption pour des dizaines de milliers d'orthodoxes, ose disqualifier un officier supérieur avec 30 ans de service dévoué à l'État".

Convoqué par le chef d'état-major, Eyal Zamir, suite à la publication de ces éléments, Giltman a nié avoir appartenu au mouvement "Frères d'armes", affirmant avoir été membre du mouvement "Soldats du Corps blindé pour la défense de la démocratie".

Il a précisé n'avoir jamais appelé au refus de se présenter en service de réserve et a expliqué que la conférence de presse en question était commune à tous les mouvements qui s'opposaient à l'époque à la réforme judiciaire.