Depuis quelques jours, une information faisant état d'une suppression de l'apprentissage de la démocratie dans les cours d'éducation civique pour le baccalauréat a circulé. Elle a été largement reprise par certains médias et bon nombre d'acteurs hostiles au gouvernement.
Le ministère de l'Education a tenu ce mardi a faire une mise au point et à dénoncer ce qu'il qualifie de ''fake news absolue''.
Le ministère rappelle que le programme allégé des examens d'éducation civique a été établi dès 2020, pendant la période de pandémie de Covid-19, dans le but de soulager la charge de travail des élèves et des enseignants. Cette mesure reste en vigueur jusqu'en juin 2026.
"Les principes de la démocratie libérale - droits de l'homme et du citoyen, égalité et liberté, limitation du pouvoir, droits des minorités, pluralisme et tolérance - sont enseignés dans leur intégralité et constituent une partie intégrante du programme scolaire", ont précisé les responsables du ministère.
Une lettre détaillée expliquant les modifications apportées au contenu d'examen a été envoyée aux dirigeants des collectivités locales pour clarifier la situation.
Le ministère de l'Éducation a vivement dénoncé cette polémique, estimant que "présenter les faits comme s'il s'agissait d'une nouvelle décision crée une grave tromperie qui induit le public en erreur, sape la confiance des parents, des élèves et des autorités dans le ministère de l'Éducation, et porte atteinte à l'intégrité et au professionnalisme de l'ensemble du ministère, ainsi qu'à la réputation du directeur général et du ministre responsable."
Les autorités éducatives ont souligné que ce type de publication mensongère ne relève pas d'une critique légitime mais constitue un préjudice réel et immédiat au système éducatif et à la confiance du public.