La police a annoncé avoir arrêté deux suspects, âgés de 60 et 80 ans, soupçonnés d’avoir incendié des poubelles et des pneus dans les quartiers de Rehavia et de Givat Ram. Les flammes ont causé de lourds dégâts à la voiture du réserviste et contraint les habitants de plusieurs immeubles voisins à être évacués. Selon Ynet, l’un des suspects avait déjà été inculpé dans le passé pour avoir enflammé un pneu lors d’une manifestation contre la réforme judiciaire.
Les autorités soulignent que ces actes sont considérés comme « criminels et dangereux », susceptibles de mettre des vies en péril et de provoquer un drame. Le dossier a été confié à la station Moriah de la région de Sion.
Du côté politique, les condamnations se sont multipliées. Itamar Ben Gvir a dénoncé « une vague d’incendies terroristes soutenue par la conseillère juridique du gouvernement », Bezalel Smotrich a fustigé « un petit groupe violent d’anarchistes », Miri Regev a parlé de méthodes « dignes d’organisations terroristes » et Shlomo Karai a évoqué « un terrorisme civil dirigé contre les réservistes, les malades et les nourrissons ».
À gauche, Yair Lapid a accusé le gouvernement d’« abandonner les otages à mourir à Gaza », tout en condamnant les incendies de voitures, tandis que Benny Gantz a rappelé que « brûler des voitures ne fait qu’affaiblir la lutte » pour le retour des captifs.
Ces violences illustrent la fracture profonde qui divise la société israélienne, entre la colère des familles d’otages et les appels à préserver l’ordre public alors que la guerre se poursuit et que les otages restent aux mains du Hamas.