Lors d'un meeting organisé hier (samedi) avec le sénateur Bernie Sanders sous le titre "Combattre l'oligarchie", Zohran Mamdani a répondu aux préoccupations d'une étudiante se décrivant comme "juive transgenre" qui dénonçait les mesures prises contre les campements pro-palestiniens installés sur le campus.
Le candidat à la mairie de New York a qualifié les interventions policières de "criminalisation de la solidarité palestinienne" et s'est engagé à permettre aux étudiants de "manifester et exprimer leurs opinions sans craindre l'usage excessif de la force" s'il accède à la mairie.
Cette position marque un contraste net avec la politique du maire sortant Eric Adams, qui avait autorisé les interventions policières pour démanteler les campements étudiants pro-palestiniens.
Depuis le 7 octobre, une série de manifestations anti-israéliennes, certaines soutenant le Hamas et d'autres arborant des symboles d'identification explicites avec des groupes terroristes, notamment des drapeaux du Hezbollah, du Hamas et des Houthis, ont déferlé sur les campus américains. Ces manifestations, qui tendent à dégénérer en violence réelle, appellent souvent à une "révolution intifada", à de nouvelles attaques dans le style du 7 octobre et même à la destruction ouverte d'Israël.
Ce type de manifestations a souvent créé un environnement hostile et dangereux pour les Juifs. Dans des cas extrêmes, elles ont nécessité l'intervention des forces de l'ordre pour évacuer les manifestations sur les campus.
Zohran Mamdani est connu pour ses déclarations controversées concernant Israël et les Juifs en général. Le candidat à la mairie soutient publiquement la campagne de boycott d'Israël, s'oppose au sionisme, a défendu des déclarations qualifiant la guerre à Gaza de "génocide", et a même refusé de condamner l'appel à "répandre l'intifada dans le monde", associé à la violence anti-juive. De plus, il a déclaré qu'en tant que maire, il donnerait l'ordre d'arrêter le Premier ministre Binyamin Netanyahou s'il foulait le sol new-yorkais en raison du mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale de La Haye.