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Cartes de crédit : août franchit un nouveau sommet malgré la guerre

Les dépenses par carte de crédit ont atteint 49,18 milliards de shekels en août 2025, soit une hausse de 12,3 % sur un an. Malgré l’incertitude sécuritaire, la consommation se maintient à un niveau élevé, reflet de la résilience de la société israélienne.

2 minutes
7 septembre 2025

ParDelphine Miller

Cartes de crédit : août franchit un nouveau sommet malgré la guerre
Unsplash

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Les données publiées par Shva confirment la solidité de la consommation en Israël. En août 2025, les Israéliens ont dépensé 49,18 milliards de shekels via leurs cartes de crédit, établissant une moyenne quotidienne supérieure à 700 millions de shekels dans les commerces physiques – un record. Sur un an, la hausse atteint 12,3 %.

Ce chiffre confirme une tendance robuste observée ces derniers mois. En juillet, la consommation avait déjà franchi pour la première fois le seuil des 50 milliards de shekels, avec une progression de 11,9 % sur un an. En mars, les dépenses avaient culminé à 47,58 milliards de shekels, soit une croissance annuelle de 12,1 % et une moyenne journalière de 1,53 milliard, le deuxième plus haut niveau jamais enregistré. La comparaison illustre la continuité d’une consommation soutenue, même au cœur d’un climat géopolitique tendu.

Le mois d’août a été marqué par une journée nationale de mobilisation, le 17 août, en solidarité avec les familles des otages. Entre 8 h et 12 h, les paiements par carte ont reculé de 5,1 % par rapport au dimanche précédent. Mais cette baisse ponctuelle n’a pas inversé la tendance générale, démontrant la résilience des ménages israéliens dans leurs habitudes de consommation.

Ce dynamisme intervient alors que le gouvernement a revu son budget à la hausse de 30,8 milliards de shekels pour financer l’effort de guerre et l’aide humanitaire, tandis que la Banque d’Israël maintient son taux directeur à 4,5 %, avec un taux préférentiel de 6 %. La stabilité monétaire, conjuguée à une consommation interne vigoureuse, contraste avec le climat sécuritaire tendu et souligne le rôle central des ménages comme moteur de l’économie israélienne.

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