Yossi Dagan multiplie les fronts. Depuis cet été, le président du Conseil régional de Samarie s’est lancé dans un véritable marathon diplomatique, de Washington à Budapest, pour imposer la question de la souveraineté israélienne en Judée-Samarie au cœur de l’agenda international.
En juillet, il avait frappé fort à Washington en réunissant près de 30 membres du Congrès et du Sénat autour de cartes détaillant l’application de la loi israélienne en Judée-Samarie. Le leader républicain Steve Scalise et plusieurs sénateurs et représentants avaient alors exprimé un soutien clair, avec l’intention de faire pression sur Benyamin Netanyahu pour avancer concrètement sur le terrain.
Début septembre, Dagan a poursuivi sa campagne en Europe, cette fois à Budapest, où il a rencontré le ministre des Affaires européennes János Bóka et le secrétaire d’État Miklós Soltész, proche du Premier ministre Viktor Orbán. Les responsables hongrois ont assuré que « la Hongrie sera toujours une amie d’Israël ». Dagan leur a remis une médaille de Samarie et une carte en relief d’Israël, symbole de la gratitude des implantations pour ce soutien stratégique.
Cette offensive tous azimuts intervient à la veille de débats sensibles à l’ONU et de nouvelles menaces de reconnaissance de la Palestine par plusieurs capitales européennes. En misant sur des alliés de poids comme les États-Unis et la Hongrie, Dagan entend transformer la défense des implantations en cause diplomatique globale, visant à verrouiller toute tentative internationale de créer un État palestinien et à préparer le terrain pour la souveraineté israélienne.