Le ministère français des Affaires étrangères a publié un sévère communiqué pour condamner la nouvelle offensive terrestre lancée par Tsahal dans la ville de Gaza.
Pour le Quai d'Orsay, il s'agit d'une ''campagne destructrice qui n'a plus de logique militaire'' qui a entrainé le ''déplacement forcé de plus de 300000 personnes''.
La France appelle à ''reprendre au plus vite les négociations en vue d’un cessez-le-feu et de la libération de tous les otages''.
La diplomatie française s'obstine à parler de ''famine'' dans la Bande de Gaza et à reprocher à Israël d'entraver l'entrée de l'aide humanitaire et médicale dans l'enclave malgré tous les éléments prouvant le contraire apportée par les autorités israéliennes.
''L’extension de cette opération s’inscrit également dans un contexte humanitaire et sanitaire d’une gravité extrême, marqué par la famine et l’absence d’accès aux biens de première nécessité et aux soins d’urgence. La France appelle à nouveau Israël à lever immédiatement toutes les restrictions imposées à l’entrée l’aide humanitaire à Gaza afin de permettre son acheminement immédiat, massif et sans entrave'', écrit encore le Quai d'Orsay.
L'Union européenne, quant à elle, parle d'une offensive qui provoquera "plus de destruction, plus de morts et de déplacements".
Le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni a déclaré: ''L'Union européenne n'a cessé d'exhorter Israël à ne pas intensifier son opération dans la ville de Gaza (...) Nous avons clairement indiqué que cela aggraverait également la situation humanitaire déjà catastrophique et mettrait en danger la vie des otages".
Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, parle, lui, de ''carnage'' en évoquant l'opération à peine commencée de Tsahal dans la ville de Gaza.