Israël

Souccot 2025 en temps de guerre : Israël rouvre ses sentiers, mais le tourisme reste fragile

Malgré la guerre, Israël tente de relancer le tourisme à l’occasion de Souccot. Tsahal rouvre certains sentiers du sud, tandis que les visiteurs étrangers se font rares et que de nombreux Israéliens choisissent de voyager à l’étranger.

2 minutes
3 octobre 2025

ParDelphine Miller

Souccot 2025 en temps de guerre : Israël rouvre ses sentiers, mais le tourisme reste fragile
Photo: Ayal Margolin/Flash90

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La semaine de Souccot, qui débute le 6 octobre et s’achève le 14 avec Sim’hat Torah, attire traditionnellement des milliers de visiteurs en Israël. Mais cette année, le contexte de guerre pèse lourdement sur le secteur. Depuis octobre 2023, le tourisme a chuté d’environ 80 %, et même si l’on observe une timide reprise depuis l’été 2025, le flux de touristes internationaux reste bien en dessous des niveaux habituels. Les professionnels parlent d’une reprise « fragile », marquée surtout par l’arrivée de visiteurs de la diaspora et de groupes religieux.

Dans ce climat incertain, Tsahal a annoncé la réouverture partielle de sentiers dans le sud du pays. La Route 10, entre le belvédère Bar Lev et le mont Harif, sera ouverte du 7 au 14 octobre, de 8h30 à 16h00, avec un accès limité pour les cyclistes (jusqu’à 10h00). Toutefois, tout passage en zone militaire requiert une coordination préalable, environ trois jours à l’avance. Pour ce faire, les numéros officiels de contact sont :

  • Route 10 : 08-650-6216

  • Randonnées dans le sud : 08-9902926 / 08-9902928

  • WhatsApp (messages uniquement) : 052-901-0563

Cette décision est présentée comme un signal de normalisation et un encouragement au tourisme intérieur.

Parallèlement, de nombreux Israéliens profitent de la fête pour quitter le pays. Comme chaque année, les destinations les plus populaires restent la Turquie et la Grèce, suivies par l’Italie, l’Angleterre et les États-Unis. Chypre et la Thaïlande attirent aussi une part croissante de voyageurs. Ces départs massifs traduisent un besoin d’évasion, mais aussi parfois une recherche de tranquillité loin du front.

Souccot 2025 illustre donc une double réalité : un pays qui cherche à rouvrir ses paysages et à retrouver une vie festive malgré la guerre, mais dont l’attractivité touristique reste freinée par l’instabilité régionale.

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