La chanteuse néo-zélandaise Lorde a retiré ses albums d'Apple Music et YouTube Music en Israël, à l'exception de quelques singles et clips vidéo. Ce geste intervient après qu'elle a été photographiée ce week-end criant "Libérez la Palestine" lors d'une performance.
En revanche, ses albums restent accessibles sur Spotify, et certains utilisateurs israéliens ont signalé pouvoir encore accéder à sa musique sur Apple Music, suggérant une mise en œuvre inégale de cette décision.
L'annonce a rapidement suscité des réactions sur les réseaux sociaux. Certains internautes ont minimisé l'impact du geste : "Personne ne peut citer une seule de ses chansons de la dernière décennie", a écrit un utilisateur. Un autre a ironisé : "Peut-elle le faire en Amérique aussi, s'il vous plaît ?"
Ces commentaires reflètent la baisse de popularité de l'artiste depuis son pic de notoriété au milieu des années 2010 avec des titres comme "Royals" et "Team".
Ce n'est pas la première fois que Lorde exprime publiquement son soutien à la cause palestinienne. La chanteuse a manifesté à plusieurs reprises sa solidarité avec les Palestiniens au cours des dernières années.
En 2017, elle avait déjà fait l'objet d'une controverse majeure en annulant une représentation prévue à Tel Aviv. Cette décision avait été prise sous la pression de partisans du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui milite pour le boycott culturel d'Israël.
À l'époque, l'annulation avait provoqué des réactions vives tant en Israël qu'au sein de la communauté internationale, certains saluant son courage, d'autres dénonçant un geste politique partisan.