Rachel Touitou, porte-parole internationale du mouvement Regavim et militante pro-israélienne, a déposé une plainte auprès de la police israélienne contre l’eurodéputée Rima Hassan, actuellement détenue en Israël après sa participation à la « flottille Selfie » à destination de Gaza.
La plainte affirme que Hassan a proféré des menaces directes contre Touitou sur le réseau X, déclenchant une vague d’incitation à la haine et de menaces de mort de la part de groupes antisémites et pro-terroristes dans le monde entier.
Le service juridique de Regavim exige qu’un ordre d’interdiction de sortie du territoire soit émis contre Hassan, ainsi que l’ouverture d’une enquête pénale pour incitation au meurtre et soutien au terrorisme, en raison de ses prises de position répétées et de son implication active dans des actions anti-israéliennes illégales.
Originaire d’un camp de réfugiés syriens et élue au Parlement européen en juin 2024 sous l’étiquette de La France Insoumise (LFI), Rima Hassan est connue pour sa défense radicale de la cause palestinienne. En France, elle fait déjà l’objet de plusieurs plaintes pour apologie du terrorisme et incitation à la violence, notamment pour avoir justifié des attaques du Hamas et présenté les massacres du 7 octobre comme une « résistance légitime ».
Touitou demande aux autorités israéliennes de maintenir Hassan en détention, de l’interroger et d’engager des poursuites :
« Rima Hassan ne constitue pas seulement une menace personnelle. Elle appelle ouvertement à la destruction de l’État d’Israël et incite systématiquement contre ses citoyens. La loi israélienne contre les soutiens au terrorisme doit être appliquée à tous les participants de ces flottilles, et en premier lieu à Hassan. L’inaction passée a permis l’escalade : la précédente flottille comptait 40 personnes, celle-ci dépasse les 400. Sans sanctions, la prochaine en réunira des milliers. »
Elle dénonce également l’absence de conséquences pour les militants étrangers :
« Aujourd’hui, ces participants repartent librement, aux frais du contribuable. C’est inacceptable. Il faut des sanctions, des amendes pour rembourser les coûts d’interpellation, de détention et de déportation, et des mesures aggravées pour les récidivistes. L’État doit prévenir l’escalade et traduire en justice les propagateurs de haine et les soutiens au terrorisme. »