Le soldat Yosef Raboach a été tué accidentellement par son propre camarade, un officier de la Police des frontières, lors d’une opération où une erreur d’identification a viré au cauchemar. Comme le veut la procédure, le policier a été immédiatement placé en détention.
Mais la réaction de la famille a pris tout le monde de court :
Elle a demandé sa libération, non pour défendre un coupable — mais pour soutenir un ami.
Les proches souhaitent que le policier puisse assister aux funérailles, afin qu’il accompagne Yosef jusqu’à son dernier voyage, comme il l’aurait fait s’il était encore en vie.
Un geste d’une rare noblesse, qui rappelle que la fraternité militaire ne s’éteint pas avec la mort. Derrière le dossier judiciaire, il y a un autre jeune homme, anéanti par la culpabilité, que la famille refuse d’abandonner.