À 12h00 précises, le cessez-le-feu négocié avec l’appui des médiateurs internationaux est entré en application. Le cessez-le-feu négocié avec les médiateurs internationaux est officiellement entré en vigueur, ouvrant une nouvelle phase du plan d’échange et de désescalade. Conformément aux instructions transmises plus tôt dans la matinée, les forces de Tsahal se sont repositionnées sur des lignes de déploiement redéfinies, principalement sous la responsabilité du Commandement Sud.
Malgré le calme apparent, les troupes ont reçu pour consigne de rester en alerte et d’intervenir immédiatement en cas de menace. Le cessez-le-feu n’est pas une démobilisation, mais une mise en pause sous surveillance armée.
Selon le calendrier transmis aux parties, les premières libérations d’otages devraient intervenir d’ici 72 heures. La population retient son souffle : entre impatience et appréhension, les familles oscillent entre espoir et méfiance, conscientes que chaque minute compte.
Une concession discrète dans la nuit
Dans les coulisses, la mise en œuvre du plan a nécessité un ajustement sensible. Le gouvernement a approuvé une modification de dernière minute dans la liste des détenus destinés à être relâchés. Plusieurs prisonniers affiliés au Fatah ont été retirés au profit de détenus du Hamas, suite à une demande expresse des médiateurs internationaux.
Une douzaine de noms seraient concernés selon les estimations circulant dans les couloirs ministériels. Officiellement, aucune liste n’a été publiée. Une précaution assumée, pour éviter pressions, manifestations ou tentatives de blocage de dernière minute.
Prochaine étape : la réunion sur la « Phase B »
Une nouvelle réunion gouvernementale est programmée aujourd’hui pour préparer la phase B du plan, en présence — une fois encore — des représentants américains. Elle devra trancher des sujets sensibles : rythme des libérations, conditions de vérification sur le terrain, et éventuelles prolongations de la trêve.