Le député Avichai Boaron, représentant de la Judée-Samarie sur la liste du Likoud, a lancé un appel pressant au Premier ministre afin d’empêcher la libération de terroristes dans les zones habitées d’Israël, et en particulier à Jérusalem et en Judée-Samarie.
Selon lui, le scénario est connu :
« Ces terroristes seront accueillis comme des héros, prendront le contrôle du leadership local et chercheront à établir des infrastructures terroristes qui nuiront aux habitants de Judée et Samarie, et peut-être à tous les habitants du pays — exactement comme lors du massacre du 7 octobre, dirigé par des terroristes libérés lors de l’accord Shalit. »
Boaron appelle Benjamin Netanyahou à appliquer ses propres paroles, selon lesquelles « le prix que nous paierons à l’avenir pour la libération des terroristes doit être le plus bas possible ». Le « minimum requis », selon lui, serait de ne pas réinjecter ces individus dangereux au cœur des communautés israéliennes.
Il décrit une scène insoutenable, que redoutent déjà de nombreuses familles :
« Il est inacceptable qu’une femme et ses enfants croisent l’un des meurtriers libérés dans un supermarché de Pisgat Ze’ev ou à la station-service d’Ofra ou de Gush Etzion. »
La question du lieu de relâchement des prisonniers palestiniens devient ainsi l’un des points les plus sensibles de l’accord en cours : seront-ils envoyés à Gaza, à l’étranger — ou déposés à la sortie de nos villes ?