Le témoignage de Tami Breslavsky, mère de Rom, soulève un voile glaçant sur les méthodes de détention des organisations terroristes à Gaza. Interrogée par ynet, elle raconte que son fils « a été retenu dans un lieu où gisaient des corps en décomposition ». Une proximité macabre utilisée comme moyen de terreur psychologique.

Mais l’horreur ne s’arrêtait pas là. Selon elle, les gardiens du Jihad islamique ont exercé sur Rom des pressions croissantes pour qu’il se convertisse à l’islam. « Ils lui ont dit qu’il recevrait de la nourriture s’il acceptait de se convertir », explique-t-elle. Plus la captivité avançait, plus les humiliations et privations s’intensifiaient.

Rom a tenu bon. « Il voulait préserver son identité juive. Dès qu’il est revenu en Israël, il a mis les téfilines », confie sa mère avec émotion. Ce geste, simple en apparence, symbolise une victoire personnelle après des mois de déshumanisation.

Ce témoignage vient s’ajouter à d’autres récits d’otages qui dénoncent des tentatives de conversion forcée, de privation et d’isolement prolongé dans des conditions indignes. Autant de réalités que les négociateurs israéliens rappellent régulièrement, face aux appels internationaux à la « modération » dans la réponse militaire.

Pour Rom, la reconstruction ne fait que commencer. Mais son histoire, marquée par la foi et la résistance intérieure, résonne désormais comme un symbole de dignité face à la barbarie.