À New York, la présence de l’Orchestre philharmonique d’Israël a suscité un accueil contrasté. Alors que l’ensemble se produisait dans l’une des grandes salles de la ville, un groupe de manifestants pro-palestiniens s’est massé à l’extérieur pour dénoncer l’événement.
Les slogans brandis, tels que « Israël contrôle l’Amérique » (« Israel controls America ») ou « Aucun nombre de violons ne pourra faire taire les cris des enfants brûlés » (« No amount of violins can silence the screams of burning children »), visaient à transformer la représentation en tribune politique. Les organisateurs n’ont toutefois pas interrompu la soirée, et la représentation s’est poursuivie sous la direction du chef d’orchestre Lahav Shani.
Entre expression artistique et confrontation idéologique, la scène new-yorkaise devient elle aussi le théâtre d’un affrontement symbolique entre diplomatie culturelle et activisme militant.