La libération récente de plusieurs centaines de terroristes palestiniens, dont certains meurtriers condamnés à des peines de prison à perpétuité, soulève des inquiétudes quant à l’émergence de nouveaux chefs radicaux. Il est vrai que certains des symboles les plus dangereux du mouvement terroristes sont restés en prison, mais plusieurs détenus “lourds” ont, eux, été relâchés, avec le potentiel de reprendre le flambeau de la direction décimée

Les prisons sont souvent devenues des pépinières idéologiques et hiérarchiques : Un homme condamné pour un crime peut, en dix ans derrière les barreaux, devenir le leader d’un réseau, le porte-parole d’une branche ou un stratège aguerri. Lorsqu’il sort, il est plus structuré, plus préparé et prêt à diriger, comme nous avons pu le constater avec Yeyia SInwar.

Cette transition possible représente un défi majeur pour les services de renseignement israéliens, qui devront surveiller de près les terroristes libérés, à l’aide d’outils technologiques avancés, afin de suivre leurs déplacements et d’identifier toute reformation de cellules dirigeantes à Gaza, en Judée-Samarie ou à l’étranger.