Voici le détail du dispositif de soutien dont bénéficieront les ex-otages rapatriés la semaine dernière et leurs familles. Ces droits, déterminés et réglementés par la loi, traduisent l'engagement à long terme de l'État d'Israël envers toutes les personnes enlevées.
Le dispositif comprend une subvention initiale, une indemnité compensatrice de salaire la première année, une allocation mensuelle versée à vie au titre du rachat de captivité, ainsi qu'une pension d'invalidité d'environ 50% à vie, sans nécessité de passage devant une commission médicale.
La Direction souligne que le parcours ne s'arrête pas au retour de l'otage et que même après sa libération, vivant ou décédé, la famille continue d'avoir besoin de soutien, de réadaptation et d'assistance. Un projet de loi gouvernemental, actuellement en discussion à la Knesset au sein de la Commission du travail et de la protection sociale, vise à augmenter la reconnaissance d'une invalidité de 50% à une invalidité permanente de 100%, ce qui augmenterait considérablement la pension et l'étendue de l'aide.
Les montants principaux pour chaque rapatrié
Chaque otage libéré reçoit une subvention initiale unique de 60 000 shekels, ainsi qu'un revenu de base mensuel d'environ 9 000 shekels versé à vie. Pour l'acquisition d'un logement, une aide de 250 000 shekels est prévue, pouvant atteindre 300 000 shekels avec une prise en charge totale. Les résidents des localités frontalières de Gaza et du Nord qui reviennent se verront proposer un appartement de remplacement par la direction de Tekuma.
Une aide à l'achat d'un véhicule neuf est également accordée, d'un montant minimum de 150 000 shekels tous les trois ans et demi, selon le niveau de handicap reconnu. Chaque rapatrié bénéficie en outre d'un financement complet pour les traitements médicaux, la réadaptation mentale, les médecines alternatives, les remboursements de soins, la réadaptation professionnelle et le financement des études. Des réductions sur les paiements de l'impôt foncier, l'électricité et l'eau complètent ce dispositif, ainsi que des subventions et droits supplémentaires pour les membres de la famille.
Soutien immédiat aux familles
Les familles des ex-otages bénéficient également d'un soutien financier dès le retour de leur proche. Une somme de 2 000 shekels pour les frais de déplacement est versée par l'agent de réadaptation à l'un des membres de la famille, au choix de celle-ci. Une aide au ménage de 4 500 shekels par mois est accordée pendant trois mois, et une compensation pour perte de revenus pendant deux mois est prévue pour un membre de la famille qui doit accompagner le survivant de captivité. En cas d'hospitalisation prolongée, des remboursements financiers supplémentaires sont prévus par la réglementation.
Un programme de réadaptation sur trois à quatre ans
La loi prévoit un dispositif spécifique de droits à la réadaptation pour les ex-otages qui reviennent au pays, s'étendant sur trois à quatre ans. Ce programme comprend le financement des soins de santé mentale et de l'intervention émotionnelle, notamment l'aide au diagnostic professionnel, au diagnostic des troubles d'apprentissage et à l'accompagnement scolaire.
Les services de réadaptation incluent une variété d'avantages médicaux : financement des médicaments, consultations avec des spécialistes, remboursement des traitements dentaires, déplacements pour soins médicaux, achat de fournitures et produits médicaux, frais de convalescence après hospitalisation, médecines complémentaires, chirurgies privées et traitements de fertilité. Le dispositif prévoit également une aide au financement des études ou de la formation professionnelle, ainsi que des modalités de prêt ou de subvention pour réhabiliter une entreprise existante ou en créer une nouvelle.