Accusée de relayer les violences commises par le Hamas dans la bande de Gaza, l’eurodéputée LFI Rima Hassan fait face à une vague de critiques au Parlement européen, où plusieurs voix s’élèvent pour réclamer des sanctions à son encontre.
Lundi, en pleine trêve entre Israël et le Hamas, la députée insoumise a publié sur Instagram une story relayant un article du site américain Mondoweiss, titré : « Le Hamas traque un par un les groupes qui ont collaboré avec l’armée israélienne à Gaza ». Un commentaire laconique accompagnait la publication : « One by One » (« Un après l’autre »). Ce message a immédiatement été perçu comme un signe d’approbation des représailles sanglantes menées par le groupe terroriste palestinien contre ses opposants et collaborateurs avec Israël présumés.
L’eurodéputée Marion Maréchal (groupe ECR) a dénoncé ce mardi dans l’hémicycle strasbourgeois ce qu’elle considère comme une « apologie des crimes du Hamas ». Dans une déclaration virulente, elle a accusé Rima Hassan de « jubiler devant les images des exécutions sommaires de civils » et de publier un « commentaire satisfait et glaçant », assimilable selon elle à « une incitation au meurtre ».
Marion Maréchal a également interpellé la députée sur ses origines, rappelant que « la France a généreusement accueilli [sa] famille comme réfugiée » avant de l’enjoindre à « rentrer là où [elle se considère] chez [elle] » et à « rejoindre le Hamas que [vous] aimez tant ». La présidente du parti Identité-Libertés a conclu : « Vous goûterez, en tant que femme, au délice amer d’être une femme parmi les islamistes. »
Plusieurs autres eurodéputés, notamment au sein de la droite et du centre, ont appelé à des sanctions, notamment Nathalie Loiseau qui accuse Rima Hassan d'apologie du terrorisme.