Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a reçu aujourd’hui à Jérusalem le vice-président américain J.D. Vance pour une rencontre centrée sur la sécurité d’Israël et les discussions autour du « jour d’après » à Gaza.
Lors de leur entretien, Netanyahou a rappelé que « lorsqu’il s’agit de la sécurité d’Israël, nous faisons ce que nous devons faire ». Tout en soulignant que « l’Amérique a un intéLe Premier ministre Benjamin Netanyahou a reçu aujourd’hui à Jérusalem le vice-président américain J.D. Vance pour une rencontre centrée sur la sécurité d’Israël et la coordination du « jour d’après » à Gaza.
Dès le début de la réunion, un journaliste américain a demandé à Vance si les États-Unis étaient en train de devenir un « protectorat d’Israël ». Le vice-président n’a pas eu le temps de répondre : Netanyahou a pris la parole à sa place.
« Nous ne sommes pas un protectorat américain », a-t-il tranché. « Parfois, on dit que les États-Unis sont notre protectorat, et d’autres fois que c’est nous qui sommes le leur. Israël décidera seul de sa sécurité. »
Au cours de l’entretien, le chef du gouvernement israélien a également réaffirmé la position d’indépendance de l’État hébreu :
« Lorsqu’il s’agit de la sécurité d’Israël, nous faisons ce que nous devons faire », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « L’Amérique a un intérêt dans un Israël fort, et Israël a un intérêt dans une Amérique forte. Mais les États-Unis ont aussi d’autres intérêts dans la région, et là où nous pouvons être flexibles, c’est une bonne chose. »
Netanyahou a par ailleurs évoqué une « vision nouvelle et ambitieuse » pour l’avenir de Gaza : « Nous avons développé un plan exceptionnel pour le jour d’après », a-t-il affirmé.
Le vice-président américain a salué cette initiative tout en soulignant les défis à venir : « Cela demandera beaucoup de travail, mais nous sommes sur une excellente voie, d’une manière qui n’a jamais été faite auparavant. »
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une série de discussions diplomatiques visant à définir la coopération israélo-américaine dans la phase post-conflit. Mais derrière les sourires et les formules diplomatiques, un message clair s’est dégagé : Israël revendique son autonomie stratégique, tandis que Washington réaffirme sa volonté de poursuivre ses propres priorités au Moyen-Orient.