La Cyber-Autorité nationale israélienne a confirmé qu’une vague de cyberattaques venues d’Iran a visé plus d’une dizaine d’entités israéliennes au cours des dernières semaines. Parmi les cibles figuraient des entreprises privées fournissant des services numériques essentiels à de nombreux acteurs économiques, ainsi que des infrastructures critiques.
L’hôpital Shamir-Assaf Harofeh a lui aussi été touché par cette offensive. Selon les informations communiquées, les pirates ont tenté d’y perturber les opérations internes, notamment les systèmes médicaux informatisés. L’attaque, survenue pendant Yom Kippour, aurait été stoppée à temps, mais une enquête est toujours en cours pour déterminer l’ampleur des dégâts et une éventuelle fuite de données.
Les experts de la Cyber-Autorité ont précisé que les auteurs des attaques ont exploité des identifiants et mots de passe volés ou divulgués pour pénétrer dans les réseaux informatiques. Cette méthode, classique mais redoutable, met en lumière la vulnérabilité croissante des chaînes d’approvisionnement numériques.
Israël, déjà confronté à une guerre hybride combinant menaces physiques et virtuelles, renforce actuellement sa coordination entre les secteurs public et privé pour protéger ses infrastructures vitales. Les hôpitaux, les réseaux d’eau, les compagnies d’énergie et les institutions financières sont considérés comme des cibles prioritaires pour les cyber-unités iraniennes.
Alors que Téhéran multiplie les opérations d’infiltration numérique dans la région, cette nouvelle série d’attaques rappelle la nécessité pour Israël de consolider sa cybersécurité, devenue un champ de bataille à part entière.