L’agence de notation Standard & Poor’s publiera ce vendredi soir son rapport semestriel sur Israël. Selon les estimations du ministère des Finances, la note “A” devrait être maintenue, de même que la perspective négative qui l’accompagne depuis le début du conflit.
Les analystes de S&P devraient saluer le cessez-le-feu relatif à Gaza, sans pour autant modifier leur évaluation globale. La dette publique israélienne a grimpé de 60 % à plus de 70 % du PIB en deux ans, sur fond de dépenses militaires et d’instabilité politique. Le déficit budgétaire s’approche des 5 %, et aucun budget n’est attendu avant janvier 2026, date à laquelle des élections anticipées semblent probables.
Un assouplissement, même limité, de la perspective négative serait toutefois perçu à Jérusalem comme un signal de confiance bienvenu, susceptible de faciliter les futurs emprunts de l’État à un taux d’intérêt plus avantageux.