Après trois années de disette, la bourse a accueilli en 2025 vingt nouvelles entreprises qui ont émis des actions et vingt qui ont émis des obligations – autant, en une seule année, que durant toute la période 2022-2024. Il est intéressant de souligner qu'à la différence de la précédente vague en 2020-2021, le phénomène concerne tous les secteurs : nourriture, immobilier et industries militaires, et pas uniquement la haute technologie.
Ce qui est très encourageant, c'est que les trois quarts de ces nouvelles sociétés ont un cours actuellement plus élevé – en moyenne supérieur de 20 % – que le jour de leur émission. La meilleure est RP Optical, qui a doublé sa valeur initiale. La plus forte émission a été celle d'Universal Motors, société importatrice de voitures, évaluée à trois milliards de shekels et dont la valeur initiale a augmenté de 16 %. Là encore, cette évolution est bien différente de ce qui s'est passé lors de la dernière vague où beaucoup d'investisseurs ont souffert.
Une conséquence de ce puissant réveil du marché primaire est une reconstruction du marché de la souscription qui attire des compagnies d'investissements qui n'y étaient pas encore présentes. Les analystes se préparent à l'introduction en Bourse de géants de l'industrie comme Tnuva ou Sogat et espèrent qu'en 2026 cette vague se transformera en raz-de-marée. Tout dépend en fait de la poursuite de la performance des indices boursiers qui fut exemplaire, même au niveau mondial, ces deux dernières années.