L’ancienne chancelière allemande Angela Merkel est en Israël, où elle a visité plusieurs sites touchés par les massacres du 7 octobre, dont le kibboutz Nahal Oz et le site du festival Nova à Réïm. Sur place, elle a rencontré des survivants et écouté leurs récits « sans cortège ni conseillers, uniquement pour entendre les histoires de ce jour », a témoigné Amir Tibon, rescapé de Nahal Oz.

Lors de sa visite, Merkel a également reçu un doctorat honoris causa de l’Institut Weizmann des Sciences, saluant ses « contributions exceptionnelles à la diplomatie mondiale », son engagement contre l’antisémitisme et son soutien constant à Israël.
La visite intervient après ses critiques publiques de la politique de Benyamin Netanyahu, qu’elle juge « dénuée de compassion envers les civils de Gaza », tout en réaffirmant son soutien indéfectible au droit d’Israël à exister et à se défendre. Figure clé des relations germano-israéliennes, Merkel avait qualifié en 2008 la sécurité d’Israël de « raison d’être de l’Allemagne », principe devenu depuis un pilier de la politique allemande.