Les forces de sécurité ont annoncé avoir mis fin à un projet d’attentat en plein cœur de Jérusalem, après l’arrestation de quatre résidents arabes du quartier de Beit Safafa, âgés de la vingtaine. L’opération conjointe du Shin Bet, de l’unité centrale YAMAR de Jérusalem et de la Police des Frontières a permis de neutraliser un groupe qui, selon l’enquête, soutenait activement Daech et se préparait à frapper des Israéliens.
D’après les enquêteurs, les suspects consommaient régulièrement des contenus de propagande de l’organisation terroriste — vidéos d’exécutions, scènes de combats et matériaux incitant à la violence. Sous l’influence de cette idéologie, ils avaient commencé à rassembler de l’équipement militaire, à acheter du matériel tactique et un pistolet destiné, selon leurs propres mots, à une “grande guerre de la fin des jours” contre les Juifs et “toute personne non musulmane”.
Lors d’une perquisition au domicile de l’un des suspects, les policiers ont découvert le pistolet soigneusement dissimulé… dans un poulailler, aux côtés d’autres équipements saisis sur place. Les quatre hommes ont été interrogés, et leur détention prolongée à plusieurs reprises.
Au terme de l’enquête, le Shin Bet et la police estiment disposer de suffisamment d’éléments pour déposer un acte d’accusation contre deux des suspects ; une déclaration du procureur a déjà été transmise. Les deux autres restent en détention, et les investigations se poursuivent.
Selon les autorités, cette opération a permis de déjouer un attentat sur le point d’être exécuté — un rappel sombre mais essentiel du danger que continue de représenter l’idéologie terroriste de Daech, même au cœur de la capitale israélienne.