Selon des sources officielles yéménites citées par l’agence AFP, Washington a invité le gouvernement légitime du Yémen — opposé aux Houthis soutenus par l’Iran — à prendre part à la Force internationale de stabilisation dans la bande de Gaza (ISF). Cette force, voulue par le président américain Donald Trump, doit accompagner la phase post-conflit et assurer la sécurité, la distribution de l’aide et la reconstruction.

L’entrée potentielle du Yémen dans ce dispositif constitue un signal politique majeur : elle démontre la volonté américaine d’élargir la coalition à des acteurs arabes modérés, afin d’isoler davantage les organisations terroristes comme le Hamas et leurs parrains régionaux. Pour le gouvernement yéménite en exil, qui lutte depuis des années contre les Houthis, cette participation serait aussi l’occasion de renforcer sa légitimité internationale.

Du côté américain, cette décision s’inscrit dans la stratégie plus large voulue par Trump pour mettre fin à la guerre : une combinaison de pression militaire, de garanties régionales et d’un mécanisme civil-sécuritaire qui remplacerait progressivement le contrôle du Hamas sur le terrain. L’offre adressée au Yémen confirme que Washington cherche à constituer une force arabe plurielle, perçue comme plus acceptable pour la population locale et capable d’opérer aux côtés de Tsahal dans les premières phases de stabilisation.

Reste désormais à savoir si d’autres capitales arabes — déjà sollicitées discrètement — accepteront de rejoindre ce dispositif qui façonnera le « lendemain » à Gaza.