Une vive controverse secoue New York après les déclarations du maire élu Zohran Mamdani, figure de l’aile radicale du Parti démocrate local. Réagissant à une manifestation organisée devant la Park East Synagogue, où se tenait un événement de Nefesh B’Nefesh — organisation qui accompagne les Juifs d’Amérique du Nord et du Royaume-Uni dans leur processus d’aliya — Mamdani a affirmé que les fidèles « doivent pouvoir entrer dans un lieu de culte sans intimidation ». Il a ajouté qu’« un espace sacré ne devrait pas être utilisé pour promouvoir des activités en violation du droit international ».

Selon sa porte-parole, citée par The Yeshiva World, l’équipe du maire élu visait la possibilité que l’organisation encourage l’installation de nouveaux immigrants en Judée-Samarie, « au-delà de la ligne verte ». Une affirmation présentée comme une « violation du droit international » par Mamdani. À ce stade, aucune preuve ne confirme qu’un tel contenu figurait dans l’événement.

Le programme présenté à New York portait essentiellement sur les démarches administratives, professionnelles et logistiques liées à l’aliya — un processus qui n’a jamais été considéré comme illégal par aucune instance internationale. Comme le rappelle The Jerusalem Post, « il n’existe aucune interdiction internationale empêchant des Juifs d’immigrer en Israël ».

Plusieurs responsables communautaires ont d’ailleurs dénoncé une accusation « infondée », estimant que Mamdani instrumentalise un événement religieux pour avancer un agenda politique hostile aux institutions juives. Ce n’est pas la première fois que l’élu démocrate attaque des organisations pro-Israël : il s’est illustré ces derniers mois par des prises de position répétées contre des structures juives américaines.

Dans ce climat tendu aux États-Unis, où des groupes pro-palestiniens multiplient les actions de pression dans les espaces publics et religieux, cette nouvelle offensive de Mamdani est perçue par beaucoup comme une tentative d’intimidation.

L’organisation Nefesh B’Nefesh réaffirme toutefois que son action est strictement non politique : faciliter l’aliya, soutenir les nouveaux arrivants et les aider à s’intégrer — rien de plus.