Un séminaire militaire international consacré aux leçons de la guerre s’est achevé hier en Israël, après une semaine d’échanges intensifs entre Tsahal et des délégations étrangères venues des États-Unis, du Canada, d’Allemagne, de Finlande, d’Inde, de Grèce, de Chypre, de Tchéquie, de Hongrie, de Pologne, d’Autriche, d’Estonie, du Japon, du Maroc, de Roumanie, de Serbie et de Slovaquie.

L’objectif : comprendre en profondeur les méthodes de combat développées par Israël durant deux années de guerre continue, et renforcer une coopération militaire devenue stratégique.
Les commandants étrangers ont visité plusieurs sites clés, observé une large démonstration de capacités opérationnelles et reçu des présentations de hauts responsables ayant pris part aux combats. Ils ont été exposés aux défis majeurs de la lutte en environnement urbain et souterrain, notamment face aux réseaux de tunnels, ainsi qu’aux méthodes de coordination multi-branches mises au point sur les différents fronts.
Les délégations ont également effectué une visite dans l’enveloppe de Gaza, où elles ont entendu le témoignage du rescapé Shlomi Ziv, libéré après de longs mois de captivité — un rappel direct de la réalité humaine et stratégique à laquelle Israël est confronté.
Le commandant de la Force terrestre, le général Nadav Lotan, a salué la puissance de ces échanges : « Les rencontres avec nos soldats et nos commandants sont une démonstration vivante de l’esprit qui nous porte. Notre véritable force ne vient pas seulement de la technologie, mais de la détermination humaine, de la résilience et de notre capacité à relever les défis les plus extrêmes. »

Il a souligné que la coopération internationale est devenue un pilier de la puissance de Tsahal : « Après deux années de combats à Gaza, au Liban, en Syrie et en Judée-Samarie, notre partenariat avec les armées présentes ici est une part essentielle de notre force. Il nous permet de partager, d’apprendre et de nous préparer ensemble aux défis de demain. »
Pour Israël comme pour ses partenaires, ce séminaire marque une étape importante : l’étude directe d’un conflit d’une intensité rare — et la consolidation d’une alliance opérationnelle que de nombreux participants décrivent désormais comme indispensable à la sécurité régionale.