Le lieutenant-colonel A. est la personne qui a choisi d'ignorer les alertes répétées qui lui avaient été transmises par une analyste du renseignement de l'unité, V., qui décrivait des scénarios d'infiltration massive et d'attaque contre les localités de la bordure de Gaza.
L'officier a rejeté ses propos, affirmant qu'il s'agissait d'''affabulations", et a expliqué le comportement du Hamas à la frontière comme de simples "manœuvres et démonstrations de force".
Malgré les conclusions des enquêtes, et bien qu'en janvier 2025 il ait été décidé d'annuler sa nomination à l'unité 9900, le lieutenant-colonel A. a récemment été à nouveau affecté à un poste, cette fois comme chef de département au quartier général du chef du renseignement militaire.
Une nouvelle vague de critiques s'est élevée après qu'il a été révélé qu'il continuait à se rendre dans les bases du renseignement militaire, à participer aux discussions et à percevoir un salaire.
En août de l'année dernière, A. a quitté son poste dans la division, à sa demande, avant la date prévue. Après être parti en congé prolongé, l'ancien chef d'état-major, le général Herzi Halevi, et le chef du renseignement militaire Binder avaient décidé de le nommer au poste de chef de projet dans l'unité de renseignement 9900, un poste qui a été gelé en raison de la pression publique.