À la suite de la demande de grâce déposée par le Premier ministre Binyamin Netanyahou auprès du Président Itshak Herzog concernant son procès, les médias internationaux se sont empressés, ce dimanche, de couvrir largement le sujet.

Les agences de presse Reuters, Associated Press et Bloomberg, ainsi que les sites du New York Times, Sky News, le quotidien italien La Repubblica, la chaîne française France 24 et de nombreux autres médias ont publié une série de reportages sur le sujet en page d'accueil.

L'agence Associated Press a souligné : « Cette demande intervient quelques semaines seulement après que le Président américain Donald Trump a appelé Israël à gracier Netanyahou. Trump a écrit au Président Itshak Herzog, qualifiant l'affaire de corruption de "poursuites politiques et injustifiées". »

Dans une tribune publiée par Sky News, la question suivante a été posée : « Le Président Herzog voudra-t-il vraiment s'opposer à la volonté de l'homme le plus puissant du monde, Donald Trump, qui a offert un soutien diplomatique si vital à Israël depuis son retour au pouvoir ? »

La BBC britannique a affirmé : « Le parti Likoud de droite de Netanyahu et ses partisans ont toujours soutenu une grâce pour leur dirigeant. Mais pour beaucoup en Israël – particulièrement à gauche – cela sera perçu comme un éloignement supplémentaire de l'image du pays en tant que démocratie solide dotée d'un système judiciaire robuste. »

En France, la plupart des médias rappellent que le Premier ministre est soupçonné de ''corruption'' avant de décrire la demande de grâce soumise au Président Herzog.

Les médias ont souligné que le bureau du Président a qualifié cette demande d'« exceptionnelle ». Ils ont également mentionné la déclaration de Netanyahu, dans laquelle il affirme qu'une grâce lui permettrait d'œuvrer à la réconciliation des divisions au sein du peuple.