Israël a été officiellement choisi par l’administration du président américain Donald Trump pour participer à une initiative stratégique majeure visant à sécuriser les chaînes d’approvisionnement mondiales de l’intelligence artificielle. Le pays est invité à une réunion de haut niveau à la Maison-Blanche le 12 décembre, aux côtés du Japon, de la Corée du Sud, de Singapour, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, des Émirats arabes unis et de l’Australie, selon Israel National News. L’initiative porte sur la sécurisation des minerais critiques, la production de semi-conducteurs, l’énergie nécessaire aux data centers et la robustesse logistique des infrastructures numériques.
Ce programme, piloté par le sous-secrétaire d’État américain à la croissance économique Jacob Helberg, s’inscrit dans la volonté de Washington de réduire sa dépendance technologique vis-à-vis de la Chine et de préserver l’avance des pays dits « libres » dans la course mondiale à l’IA. L’intégration d’Israël marque un tournant stratégique notable, après que l’administration précédente avait envisagé, début 2025, de restreindre certaines exportations de puces vers l’État hébreu.
Le ministre des Finances Bezalel Smotrich a salué cette décision comme un signal fort de confiance envers l’économie israélienne et son industrie high-tech, affirmant qu’Israël « revient au centre de la scène technologique mondiale ». Pour Jérusalem, cet accord renforce non seulement l’alliance stratégique avec les États-Unis, mais positionne aussi le pays comme un acteur clé de la sécurité technologique globale à l’ère de l’intelligence artificielle. Source : Israel National News, ministère israélien des Finances.