Son fils Jude, né avec une trisomie 21, a profondément transformé son regard sur la vie. « Jude m’a éduqué plus que je ne l’ai éduqué ». Le général de brigade Hisham Ibrahim est revenu sur l’épreuve la plus déchirante de sa carrière : il y a cinq ans, alors qu’il commandait une brigade blindée, son fils luttait entre la vie et la mort. S’est alors présenté un dilemme intime : continuer de servir au sein de Tsahal au plus haut niveau ou lâcher les rênes pour rester au chevet de son enfant. « Chaque jour, je me demande si j’ai fait le bon choix ».
Le général a tenu à adresser un message aux familles concernées : « Nous avons été soigneusement choisis par Dieu, qui nous a confié un enfant comme celui-ci pour nous rendre meilleurs. Il savait que nous pouvions porter cette mission. » Une parole de foi, mais surtout de force, qui résonne bien au-delà de Tsahal.
Un moment d’humanité rare, qui rappelle que les combats les plus difficiles ne se déroulent pas toujours sur le champ de bataille, mais parfois au cœur des foyers, là où se jouent le courage discret, l’amour inconditionnel et les doutes que personne ne voit.