La publication d’Israël Hayom a relancé le débat autour de la crise politico-judiciaire. Selon le quotidien, deux mécanismes juridiques pourraient être envisagés par le président Herzog pour gérer la demande de grâce déposée par Benjamin Netanyahu : une “limitation de compétence” ou un “modèle de type loi française”. Ces options n’ont pas été formulées par la présidence – il s’agit d’une construction médiatique, fondée sur l’analyse de juristes et d’observateurs politiques.
La première piste, dite “limitation de compétence”, consisterait à mettre fin au procès après un stade avancé de présentation des preuves, permettant au Premier ministre de poursuivre son mandat sans être paralysé par la procédure. La seconde, inspirée du droit français, gèlerait la totalité des poursuites tant que Netanyahu reste en fonction, sans effacer les accusations. Pour Israël Hayom, ces deux hypothèses viseraient à éviter une collision entre les impératifs de gouvernance et un procès tentaculaire qui divise le pays.
Du côté de la présidence, le message reste clair : Herzog n’a présenté aucun plan, n’a validé aucune option, et se contente pour l’instant d’examiner la demande selon la procédure légale. Mais l’écho donné à ces scénarios reflète l’inquiétude grandissante autour d’une issue possible au procès, et la tension institutionnelle entourant le futur du chef du gouvernement.