Après près d'un mois d'hospitalisation, Yifat Tomer-Yerushalmi, ancienne procureure militaire en chef, va devoir faire face aux éléments à charge que la police affirme avoir rassemblés dans l'enquête la concernant. Des confrontations sont prévues avec les autres personnes impliquées dans l'affaire, ainsi qu'avec le principal témoin qui coopère avec les enquêteurs depuis le début.
Les conditions de libération de l'ancienne magistrate, qui expirent le 31 décembre 2025, pourraient être prolongées. Si nécessaire, la police demandera au tribunal de maintenir l'interdiction de quitter le territoire, l'obligation de se présenter à tout interrogatoire et l'interdiction de contacter les personnes impliquées dans le dossier.
Malgré les soupçons d'obstruction à l'enquête liés à la disparition de son téléphone portable, la police n'estime pas nécessaire de demander l'assignation à résidence de Yifat Tomer-Yerushalmi. Selon les autorités, tous les éléments essentiels sont déjà en possession des enquêteurs et ont été examinés par le parquet, le chef de la division des enquêtes et du renseignement ainsi que par le chef de la police, Danny Levy, qui supervisent l'investigation.
Les enquêteurs estiment qu'une investigation approfondie sera nécessaire pour boucler le dossier d'ici la fin du mois. Les éléments de l'enquête seront ensuite transmis au parquet en vue de la préparation d'un acte d'accusation. La police refuse de donner davantage de détails et a indiqué que l'ancienne procureure serait convoquée pour un interrogatoire après sa sortie de l'hôpital.